Intervention faite dans le cadre du colloque organisé par Lille 3

en 1998 sur "la Revie littéraire" et qui doit paraître dans un

prochain numéro de la revue Nord.

Georges Eekhoud et ses éditeurs

Mirande Lucien


 

Il y a quelques années, quand je suis allée rendre visite à Albert Ayguesparse, doyen de l'Académie royale de langue et de littérature française de Belgique, le dernier élève de Georges Eekhoud encore vivant, à l'époque, j'ai essayé de savoir comment Georges Eekhoud lui-même prononçait son nom. Je lui ai demandé s'il se souvenait de la manière dont Eekhoud se présentait à une assemblée. Il m'a répondu avec un fin sourire : "mais il ne se présentait pas voyons ! il allait de soi que tout le monde le connaissait."

Malgré les efforts faits, ces dernières années par d'autres et par moi-même, il ne me semble malheureusement pas inutile aujourd'hui de le présenter.
En 1854, lorsque Georges Eekhoud naît à Anvers, la Belgique a 24 ans et les Belges font des affaires. Il faut attendre les années quatre-vingt pour qu'une jeune génération d'écrivains, celle de Verhaeren, Giraud, Rodenbach Maeterlinck et Eekhoud entreprenne de donner à la Belgique une littérature. Anversois, gantois, bruxellois ou wallons, ils choisissent d'écrire en français, constituant ainsi le mythe originaire d'une nation unitaire. C'est l'époque de La Jeune Belgique, de L'Art moderne, de La Société nouvelle et de La Wallonie, quatre grandes revues de langue française. Van nu en Straks. se développe à côté d'elles, mais c'est une autre histoire...
Georges Eekhoud participe activement à la naissance et à la vie mouvementée de La Jeune Belgique et de La Société nouvelle.
Ses premières œuvres : un recueil de nouvelles, Kermesses, en 1884 et deux romans, Kees Doorik en 18861 et La Nouvelle Carthage en 1888, ont été publiées à Bruxelles par Henri Kistemaeckers, un éditeur enthousiaste et anticonformiste qui n'hésite pas à aller vendre à Paris les jeunes écrivains belges qu'il a découverts ou les français qui n'ont pas trouvé d'éditeur. Il a ainsi publié plusieurs ouvrages de naturalistes comme Huysmans ou Paul Alexis2. C'est grâce à lui qu'Eekhoud à noué ses premiers contacts avec des écrivains et des critiques français.
C'est encore Henri Kistemaeckers, qui publie la première version des deux grands recueils de nouvelles d'Eekhoud : Le Cycle patibulaire en 1892 et Mes Communions en 1895.
Mais depuis le début des années quatre-vingt-dix, les censeurs, en Belgique, donnent de la voix, et un écrit est très vite taxés d'antisocial ou de pornographique. La lettre qu'Eekhoud envoie en 92 à son éditeur montre qu'il redoute les réactions hostiles .

Par ces temps de persécution littéraire, je crois sage, mon cher Kistemaeckers, de ne publier mon Cycle Patibulaire que pour prendre date , c'est-à-dire à un très petit nombre d'exemplaires qui ne seront pas mis en librairie, et dont nous forcerons le prix pour rebuter les lecteurs compromettants. Ce livre est une œuvre de bonté, de compréhension et d'art dans ce que ce mot a de plus absolu, de plus humain. Certes plus d'une page pousse de furieux cris de révolte, mais elles sont l'écho de toutes les souffrances ambiantes. [...] Donc c'est convenu : 200 exemplaires tout au plus, à 5 francs. Pas de réclame dans les journaux, pas d'étalage chez les libraires. 3


Les vœux d'Eekhoud sont respectés. Le tirage est de 225 exemplaires : 200 sur vélin à 5 francs et 25 sur hollande.
Écoutons un de ces "furieux cris de révolte", celui du lancier dégradé qu'on vient d'expulser pour bougrerie :

- quelle bêtise j'allais commettre ! se dit-il, en s'éloignant allègrement de la caserne. Une vaste blague, la vertu ! Et les honnêtes gens, autant d'hypocrites qui ne punissent que le scandale... J'eus tort de me faire pincer : voilà tout... 4



En 1893 encore, Georges Eekhoud est salué et "banquettifié" par ses compatriotes. On lui décerne, cette année là, le Prix Quinquenal pour son œuvre et spécialement pour son roman La Nouvelle Carthage. A la Maison du Peuple où on vient de créer une Section d'Art, il est salué comme le grand homme attentif et bienveillant. Cette unanimité, il ne la connaîtra plus jamais en Belgique.

A partir de 1888 s'est produit, dans les milieux littéraires belges un mouvement de bascule. Alors qu'éditeurs et revues belges avaient attiré les écrivains français, naturalistes et symbolistes, à la fin des années 70 et au début des années 80, à la fin des années 80 le mouvement s'inverse, les Belges sont attirés par Paris où la revue, puis les éditions du Mercure de France vont jouer un rôle décisif. Georges Rodenbach, Nautet, Verhaeren, Van Lerberghe, Mockel, Demolder vont s'y installer plus ou moins définitivement. Eekhoud, incapable sans doute de couper le cordon, reste à Bruxelles où il va se sentir de plus en plus seul, de plus en plus différent. Ce sera tout particulièrement vrai pendant les quatre années de la première guerre mondiale pendant lesquelles Bruxelles est occupée par les Allemands et coupée de la France au moins à certains moments. Mais nous n'en sommes pas encore là.

En 1892, sollicité par Bernard Lazare, il collabore pour la première fois aux Entretiens politiques et littéraires. Deux ans plus tard Fontainas l'invite à envoyer au Mercure de France " tout ce qu'il lui plaira". C'est le début d'une longue collaboration. Eekhoud va publier dans Le Mercure des nouvelles et des fragments de romans, il va surtout y assurer la "Chroniques de Bruxelles" pendant 22 ans de 1897 à 1919.

En 1896 les éditions du Mercure publient son Cycle Patibulaire et l'année suivante Mes Communions. . Les titres sont les mêmes que ceux des ouvrages publiés précédemment chez Kistemaeckers, mais l'ensemble a considérablement changé : certaines nouvelles apparaissent, d'autres disparaissent et la tonalité générale des recueils est infiniment plus audacieuse à Paris. Dans ces grandes œuvres eekhoudiennes le vocabulaire est en liberté. Les mots s'affranchissent : sens ancien et sens moderne se coudoient, la racine germanique fait retour et contamine le sens. Le mot est polyvalent, équivoque, et ce d'autant plus qu'Eekhoud ne recule plus devant certaines outrances dans les comparaisons, les images. On y trouve par ailleurs une critique virulente de la bourgeoisie, et surtout de l'ordre moral bourgeois. On y voit apparaître de plus en plus clairement la fascination qu'exercent sur l'auteur les beaux voyous de velours, les veloureux de tout poil, si j'ose dire. C'est dans l'édition du Cycle patibulaire , au Mercure, qu'Eekhoud introduit la nouvelle intitulée "Le Tribunal au chauffoir" qui est dédiée à Oscar Wilde. En exergue, on lit :

A Monsieur Oscar Wilde, au Poète et au Martyr Païen, torturé au nom de la Justice et de la Vertu Protestantes.


La remarque ambiguë à propos du protestantisme est diversement commentée et fait grincer quelques dents surtout du côté de ceux qu'on va retrouver à La Nouvelle revue française. Georges Eekhoud ne sait pas se faire aimer par ceux qui ont, ou auront bientôt, du pouvoir.
Ces deux recueils font entrer Eekhoud de plain pied sur la scène littéraire française, mais en Belgique Eekhoud se met à déranger : le maréchal des lettres bis serait-il devenu pornographe ?
Lorsqu'il publie L'Autre vue, en 1904, cette fois à Paris uniquement, la critique belge pourra être virulente. Hubert Krains écrit dans L'Art Moderne :

J'avoue que des livres de ce genre me paraissent sortir des limites de l'art. Ce sont les confessions d'un malade bien plus que les impressions d'un artiste. Il y manque cet intérêt d'humanité générale sans quoi nulle œuvre ne vaut la peine d'être composée. Sans doute il n'est point défendu d'admirer de belles pourritures : Baudelaire a fait sur de pareils sujets des vers merveilleux. Mais qu'on aille, à notre époque où gronde de toutes parts l'espoir des glèbes qui veulent enfin le Bonheur, qu'on aille restreindre sa sympathie à la mesure de quelques voyous, parce qu'ils ont les reins souples, la croupe frétillante et des costumes de velours aux tons réjouissants, il faut avouer que voilà une manière étrange, digne d'être étudiée par la science au chapitre des perversions sexuelles. [...]

 

Eekhoud répond dans le Le Peuple, le grand quotidien socialiste bruxellois :

 

Il paraît qu'on a le droit d'admirer n'importe quoi, les beaux chevaux, les belles fleurs, les belles filles, les médailles, les tableaux, les photographies, les insectes rares, voire les cartes postales; on peut tout apprécier même avec un esprit exclusif et partial, tout sauf la beauté masculine sous peine de blasphémer "la plus belle moitié du genre humain", le "beau sexe", de commettre un crime de lèse-galanterie etc, etc, c'est idiot!

Il faut dire qu'entre temps, le mot est d'Octave Mirbeau, les Allemands "ont inventé l'homosexualité" et Eekhoud n'y est pas étranger. Mais surtout, il a publié en 1899 Escal-Vigor : le premier roman qui traite ouvertement des amours entre hommes. Pendant l'été 1899 le livre a été saisi et Eekhoud assigné à comparaître devant les Assises de Bruges en octobre 1900. Il n'a pas été condamné, mais on comprend bien que les lecteurs ont lu le roman suivant avec des yeux dessillés.

Anarchiste, homosexuel cela faisait déjà beaucoup dans la Belgique 1900. Mais il y a autre chose encore.

Si la Belgique fut neutre pendant la guerre de soixante dix, les relations entre les cultures germanique et latine y sont comme en France, à l'époque, sujet à polémique. Et même, ce qu'on a coutume d'appeler les revendications flamandes rendent, en Belgique, le sujet particulièrement brûlant. Eekhoud comprend ces revendications qu'il trouve justes, parce que c'est la cause du peuple, mais aussi parce que résonnent à son oreille des voix flamandes entendues dans son enfance qu'il a dû feindre d'oublier pour conforter l'image du grand bourgeois, qu'il n'était pas. Enfin, quand ses livres étaient rejetés, c'est en Allemagne que se sont élevées des voix fraternelles pour le défendre. En allemand, il a lu que les rapports sexuels entre personnes du même sexe ne devaient dépendre que du libre consentement des individus sans que le législateur ait le droit d'intervenir5.

Toutes ces raisons font que pendant la guerre encore, il ne peut ni haïr les Allemands, ni condamner sans appel tous les mouvements flamands.

La reprise en main de l'État, en 1918, par la bourgeoisie conservatrice francophone est impitoyable. De manière abusive, Eekhoud est condamné et sanctionné. Les échos du conflit entre Belges parviennent jusqu'à Paris, jusqu'à Alfred Valette, qui sans prendre parti clairement demande à Eekhoud de mettre un terme à sa collaboration à la revue.

En 1914 Eekhoud a 60 ans. En 1920, quand ces querelles s'apaisent enfin, c'est un homme fini. Il meurt infiniment triste et amer en 1927. De son vivant le purgatoire, pour lui, fut un enfer.

En 1923, Maurice Wilmotte fonde la maison d'édition La Renaissance du Livre. "La Collection littéraire belge" qu'elle publie a pour objectif de favoriser l'expression et la diffusion de la littérature belge. Tous les ouvrages d'Eekhoud y seront republiés entre 1926 et 1934. Tous, sauf Escal-Vigor. Pour les recueils de nouvelles des choix ont été opérés en refondant, sans jamais le préciser, les éditions françaises et belges.

Ensuite on a un long silence de près de cinquante ans.

 

Il fut rompu, pour la première fois en 1982 par une petite maison d'édition parisienne homosexuelle et même ouvertement militante : les Éditions Persona. Un article dans la revue Masques de l'hiver 82-83 a salué cette réédition et en a appelé d'autres. La maison d'édition a fait faillite, mais le stock a été racheté par la librairie Les Mots à la bouche, dans le Marais, qui depuis les a écoulés. Georges Eekhoud a été ainsi, d'aucuns diront "récupéré", par la communauté gay.

La même année La Nouvelle Carthage a été rééditée par la maison d'édition franço-genevoises Slatkine, qui réunit dans sa "Collection Ressources" des textes méconnus ou oubliés du XIXème siècle. Ont ainsi été republié 1985, sous le simple titre Kermesses, les Kermesses et les Nouvelles Kermesses.

En 1987, on a la première réédition moderne, en Belgique, d'un titre d'Eekhoud : Les éditions Jacques Antoine, dans leur collection "Passé et Présent" publient Le Cycle patibulaire. Il s'agit -sans que ce soit précisé- de l'édition Kistemaeckers. Donc pas de "Tribunal au Chauffoir", pas de trace de la dédicace à Oscar Wilde... Somme toute, c'est un Eekhoud présentable aux lycéens comme aux élèves des institutions catholiques.

 

A partir de là on voit évidemment se dégager clairement trois lignes éditoriales:

 

• Le parti pris gay

• Le parti pris Fin-de siècle, Décadence.

• Le parti pris "patrimoine".

 

En 1991 dans la Collection "Espace-nord", les éditions Labor à Bruxelles ont le mérite de republier Voyous de velours ou L'Autre vue, livre emblématique par excellence. La préface évoque l'homosexualité, mais oriente plutôt la lecture vers les problèmes sociaux.

J'ai découvert Escal-Vigor, tout à fait par hasard, en 1982, au salon du livre de Bruxelles. Immédiatement j'ai été fascinée par l'écriture d'Eekhoud. J'y ai vu le produit monstrueux de l'accouplement d'un Breugel avec un Villiers de L'Isle Adam. Fortuitement j'ai découvert ensuite, à Anvers, aux Archives de la littérature, trois gros albums, de ces albums destinés aux photographies, dans lesquels étaient collées 267 lettres. La première date du 22 mars 1892 et la dernière du 26 février 1927. Elles commencent par "Mon bien aimé petit Sander", "My Darling", "Mon bien cher petit", elles sont de la main de Georges Eekhoud. C'est Sander Pierron, leur destinataire, qui les a gardées, rassemblées, collées avec soin avant de les léguer dans l'espoir secret d'une édition posthume. Ces lettres oubliées m'ont émues. J'ai eu envie de faire connaître ce qu'on s'était appliqué à tenir caché.

Avec Patrick Cardon, qui anime à Lille une maison d'édition homosexuelles, Les Cahiers G-K-C, j'ai décidé de les éditer. Dans Libération o n a pu lire que l'intégrale des 244 lettres d'Eekhoud c'est le roman des "amours homogéniques" que Roland Barthes disait impossible. La Libre Belgique, le grand quotidien catholique belge a titré : "Une liaison sentimentale au début de ce siècle." et le Standard der letteren "Minnebrieven van Georges Eekhoud". Mais dans la très sérieuse revue Textyles, , un chercheur, tout aussi sérieux, s'interroge sur l'opportunité du dévoilement de cette correspondance d'écrivain et se demande

 

... quels sont les effets de lecture produits par la mise en évidence de cet aspect de sa personnalité. Insister, dit-il, presque exclusivement sur ce thème et révéler les tentations quotidiennes du romancier peut conduire à ne plus lire l'œuvre que comme une transposition des phantasmes, des désirs ou des réalisations de l'homme.


Il est vrai que le chercheur termine son compte-rendu en disant que ces lettres

suggèrent enfin l'importance des cafés dans la vie quotidienne d'un écrivain-journaliste comme Eekhoud, dimension "sociétale" encore si mal connue de notre littérature à la fin du XIXème siècle.


Je peux dire que le livre s'est vendu, se vend encore, a suscité un intérêt et des réactions. Il s'est vendu aux universitaires curieux des lettres belges comme aux Mots à la bouche, au rayon érotisme de la Fnac et même dans une pornoshop parisienne éclairée. Curieux destin que celui de ce type de publication !

Aux Cahiers GKC déjà, j'avais publié en 1992 , sous le titre Le Quadrille du lancier cinq nouvelles d'Eekhoud choisies de manière délibérée : ce livre est un salon des refusées.

 

Escal-Vigor a été réédité en 1996 par les Éditions Séguier dans "La bibliothèque décadente" dirigée par Jean de Palacio qui m'a demandé de faire la préface et le dossier.

Enfin les Éditions Complexe ont publié La Belgique fin de siècle, un recueil de romans, de nouvelles et de pièce de théâtre réalisé par Paul Gorceix. On y trouve La Nouvelle Carthage de Georges Eekhoud.

 

On le voit la plupart des œuvres d'Eekhoud -à l'exception de la plus belle à mes yeux, Mes Communions- sont disponibles actuellement en librairie.

 

C'est à Hubert Juin que revient l'honneur d'avoir inauguré une lecture moderne d'Eekhoud. En 1976, dans Regards sur les lettres françaises de Belgique, il écrivait :

Il est vrai que Georges Eekhoud a été mis à toutes les sauces: libertaire pour les uns, socialiste pour les autres, il semblerait que chacun tourne autour d'une évidence que la biographie même d'Eekhoud conjure et éloigne alors même que l'œuvre tend vers l'impossible aveu, dessinant un "masque" qui en est le moteur secret.


Il concluait son article en disant : "Il est dommage que la postérité l'ait lu une gomme à la main6"
Mon objectif personnel fut et est de tenter de réparer les dommages causés par la gomme. Je n'ignore pas que de la sorte je m'installe au coeur des phantasmes fétichistes eekhoudiens de réparation.


© Mirande Lucien - Janvier 99

 

 


1La version définitive de Kees Doorik a bien été publiée en 1886, chez Kistemaeckers, mais la version originale avait été publiée en 1883 chez Hochsteyn.

2Il a publié en 1881 Deux nouvelles (Les Funérailles de Francine Cloarec. Benjamin Rozez) de Léon Hénique, l'année suivante A vau-l'eau de Huysmans et Mademoiselle Fifi de Maupassant et enfin Le Collage de Paul Alexis en 1883.

3 Lettre de Georges Eekhoud à Kistemaeckers datée de Bruxelles, le 15 mars 1892, publiée par Léon Deffoux dans Le Mercure de France du 1er juillet 1927 et reprise dans René Fayt "Un éditeur des naturalistes : Henry Kistemaeckers" in Le Naturalisme et les lettres française de Belgique , Revue de l'Université de Bruxelles, 1984/ 4-5, p. 236.

4p. 25.

5in Richard von Krafft-Ebing, Psychopathia sexualis, Stuttgard, 1886, p. 450. Souligné dans l'exemplaire ayant appartenu à Georges Eekhoud.

6 Hubert Juin, "Une lecture de 'L'Autre Vue' de Georges Eekhoud" in Regards sur les letttres françaises de Belgique., Bruxelles, A. De Rache, 1976, p. 83-88.


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